Marie Bélanger est décédée en mars 1992. Même si elle a vécu dans des conditions modestes toute sa vie, elle a su donner de riches valeurs à ses filles. Elle les a élevées dans la dignité, le respect et la générosité.

 

NOTRE MISSION

Identifier des jeunes issus d’un milieu défavorisé et briser leur isolement à travers des activités sportives, éducatives ou artistiques leur donnant le goût du dépassement et la motivation nécessaire pour devenir une force positive et constructive de leur communauté.

 

pourquoi

La pauvreté engendre non seulement des carences matérielles mais souvent, elle peut aussi ostraciser les rêves et tuer l’embryon d’un quelconque désir d’épanouissement. Heureusement, plusieurs organismes viennent en aide financièrement aux personnes défavorisées et contribuent à la survie et au confort minimal des gens les plus démunis. Le Fonds Marie-Bélanger a plutôt choisi le défi de susciter, chez certains jeunes, un désir de dépassement en les sortant de leur milieu défavorisé et en leur faisant vivre de nouvelles expériences. Nous souhaitons leur apprendre que la vie, c’est de tendre à se réaliser le plus possible et ce faisant, créer chez eux l’étincelle qui pourrait engendrer la flamme d’un rêve d’accomplissement de quelque chose de nouveau, de particulier, voire de grandiose.

VISION

Nous aspirons à offrir un avenir meilleur et en santé aux enfants défavorisés. Notre fonds philanthropique se veut un outil d’espoir et de réussite pour ces jeunes.

LA PETITE HISTOIRE

Marie Bélanger, c’est un petit bout de femme de 5 pieds qui, issue de la classe ouvrière, a vécu dans des conditions modestes toute sa vie mais a su transmettre de riches valeurs à ses filles. Elle les a élevées dans la dignité, le respect et, surtout, la générosité. À son décès en 1992, sa fille Diane hérite d’un montant de 5 000$. Désirant poser un geste significatif avec les économies d’une vie, et souhaitant rendre hommage à sa mère et transmettre des valeurs profondes à ses descendants, leur permettre de découvrir la philanthropie, de la vivre et de la léguer de génération en génération, elle met sur pied, en 2005, le Fonds Marie-Bélanger, avec son mari Jacques R. Gingras, aujourd’hui décédé, ainsi que ses deux filles, Anne-Isabelle et Sophie.

Parrainé par Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, le fonds répond chaque année à des demandes de soutien d’organismes luttant contre la pauvreté, permettant ainsi d’offrir à des enfants et des adolescents provenant de milieux défavorisés des activités éducatives, sportives ou artistiques favorisant le dépassement de soi. C’est 80% du rendement annuel du Fonds qui est redistribué, tandis que le reste est remis en capital, assurant ainsi la pérennité du fonds.

À ce jour, le Fonds Marie-Bélanger s’élève à près de 165 000$. Depuis sa création, plus de 80 000$ ont été distribués, permettant à des centaines d’enfants de vivre de nouvelles expériences et de découvrir des facettes d’eux-mêmes parfois insoupçonnées. À tous les ans, la famille ainsi que de nombreux donateurs se mobilisent et contribuent financièrement au fonds, augmentant ainsi les retombées auprès de ces enfants fragilisés. Et l’aventure familiale du Fonds Marie-Bélanger ne fait que commencer avec l’implication, cette année, des arrières petits-enfants de Marie sur le comité des dons !


Je suis intimement convaincue que donner n’est pas l’apanage des gens bien nantis. C’est celui des gens généreux. Nous pouvons tous donner,
il n’y a pas de petits dons
— Diane Bélanger, Fonds Marie Bélanger